Ce samedi, les joueuses de Fabrice Abriel ont retrouvé le chemin de la victoire après 5 matchs compliqués. Retour sur cette performance face au Havre AC.
> PREMIÈRE MI-TEMPS
Dès les premières minutes de jeu, les Floriacumoises ont pris les rênes de la rencontre, gardant majoritairement la possession du ballon et se créant plusieurs occasions face au but de Laetitia Philippe. Les Havraises ne se laissaient pourtant pas faire et entammèrent un jeu musclé dès le début de la partie. À la 14e minute de jeu, Ewelina Kamczyk est par exemple restée au sol et sortie du terrain deux minutes le temps de se remettre sur pieds.
Entre les occasions à répétition du FC Fleury et le jeu défensif rude du Havre, les deux équipes empêchaient l'adversaire de dérouler son jeu. Les joueuses des deux côtés perdaient en précision : Dafeur ratait le cadre à la 25e minute, les fautes sur Kamczyk s'enchaînaient et, dans la précipitation, Batcheba touchait le ballon de la main. Malgré une domination floriacumoise, aucune des deux équipes n'arrivait à faire la différence.
Face à un match fermé, le bal des cartons jaunes a débuté ans les dernières minutes de la première partie : Marine Dafeur en écopait à la 43e minute, suivie de Salomé Elisor (45e). Il aura fallu attendre les arrêts de jeu de la mi-temps pour assister à l'ouverture du score. Sur un coup-franc de Marine Dafeur, Chantelle Swaby ratait sa reprise mais déviait le ballon suffisamment pour laisser Julie Piga le placer au fond des filets (45+2, 1-0). Les Floriacumoises rentraient donc aux vestiaires rassurées, avec un but d'avance.
> DEUXIÈME MI-TEMPS
De retour sur le terrain, le Havre procédait à un changement : Sh'nia Gordon laissait sa place à Nadjma Ali Nadjim. Dans la foulée, Sura Yekka faisait preuve de trop d'engagement dans sa surface et écopait d'un jaune, offrant par la même occasion un penalty à Fleury (46'). Marine Dafeur le transformait à la 47e minute, mettant son équipe dans une situation confortable avec deux buts d'avance (47e, 2-0).
Avec 43 minutes de jeu restantes, les Havraises répliquèrent avec détermination. D'une part par la force, à l'image de la faute de Nadjma Ali Nadjim sur Léa Le Garrec, qui a vallu un carton jaune à la joueuse normande (52e). D'autre part, les Floriacumoises n'arrivant pas à concrétiser leurs actions multiples, leurs adversaires ont profité de récupérer le ballon pour lancer contre-attaque (55e). Celle-ci s'est néanmoins terminée rapidement sur un tir lointain mal cadré.
La relance de Manon Heil qui a suivi a initié un jeu collectif bénéfique pour les Lionnes. Lancé en profondeur à Marie Levasseur, le ballon a été renvoyé par cette dernière en pleine surface adverse, réceptionné par Batcheba Louis, qui le redirigeait le long de la ligne de but pour qu'Ode Fulutudilu l'expédie dans les cages de Laetitia Philippe (57e, 3-0).
Ce troisième but n'a pas effacé les espoirs havrais de revenir au score. Deux minutes plus tard, elles profitaient d'une inattention défensive de Fleury pour mettre Manon Heil en difficulté. Laissée seule face à l'attaquante adverse, notre gardienne a pourtant sauvé la situation. Après cette tentative havraise, Fleury mit en place un mur défensif que l'équipe normande n'arrivait plus à passer.
Le reste du match fut fermé, marqué par un carton jaune pour Batcheba Louis et de nombreux changements pour l'équipe de Fabrice Abriel : Grace Yango entrait pour Airine Fontaine, Inès Konan remplaçait Ode Fulutudilu, Batcheba Louis laissait sa place à Laurine Baga et Marine Dafeur à Sarah Kassi, avant que Falone Meffometou échange sa place sur le terrain avec Mariam Diakité. L'opportunité pour certaines de gagner du temps de jeu et pour l'effectif de tenir physiquement.
> RÉACTION DU COACH
"Le danger après le premier but était de ne pas le gérer. Il fallait l'envie de mettre le deuxième, puis le troisième. Elles l'ont très très bien fait [...] Ça fait plaisir de ne pas prendre de but. Et ce sentiment d'avancer sur le terrain, d'insister... Ça me permet aussi de faire les cinq changements et de concerner tout le monde. C'est un vrai travail collectif." - Fabrice Abriel
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