Après une saison dernière achevée au milieu de tableau, l’équipe R1 féminine a repris en septembre pleine d’ambitions. Bilan de cette première moitié de saison, entre augmentation du niveau de jeu et nouveaux défis.
Une saison bien débutée
L'effectif de R1 féminine démarrait avec un handicap : “L’équipe partait avec 5 points de pénalité par rapport à une erreur administrative de l’année dernière”, explique Quentin Berger, coach de l’équipe. Pourtant, à la mi-saison, ses joueuses n’ont pas à rougir. Sur 11 matchs, elles n’ont subi que 2 défaites, 1 match nul, et accumulé 8 victoires. À chaque fois, elles ont marqué en premier, preuve de leurs atouts offensifs. Les Lionnes se situent actuellement 5èmes au classement de R1. Une place confortable malgré les contraintes de début de saison.
Outre le championnat, l'équipe évolue aussi en Coupe de Paris. Après s'être défaites haut la main de Saint-Denis et Villeneuve-Ablon, les Lionnes se préparent aussi au troisième tour.
Des enjeux de taille
Ces résultats rendent optimistes au vu des objectifs fixés. Avant tout, l’équipe souhaite finir le championnat sur le podium.
“La saison prochaine, il y aura la création de la D3. C’est pour ça que le niveau de la R1 a augmenté”, précisait Quentin, en évoquant l'impératif d'élever le niveau au sein de l’effectif floriacumois. L’horizon D3 est dans la ligne de mire de nombreux clubs de R1 et rend la compétition d’autant plus intense. Le coach mentionne les “clubs plus structurés qui mettent les moyens” et contribuent à rehausser le niveau de la compétition. Pourtant, il reste confiant et félicite ses joueuses "elles ont du mérite à figurer dans le haut de tableau dans cette R1-là.".
Côté Coupe de Paris, le coach vise la victoire : les victoires précédentes présentent une suite de la compétition prometteuse. Confient à l'approche de la troisième journée, Quentin n'a pas peur de présenter cet objectif ambitieux.
L’union fait la force
Face à ces défis, le staff a parié sur le collectif. La stratégie du début de saison était de “créer un groupe R1 solide quantitativement et qualitativement” et indépendant de la D1. En effet, l’équipe est souvent renforcée par une à trois joueuses de l’effectif de Fabrice Abriel, lorsque celles-ci ne sont pas appelées à jouer en D1.
Aujourd’hui, l’entraîneur estime que cet objectif est rempli : “les filles ont bien intégré le projet de jeu et prennent plaisir à jouer ensemble. On a un vrai groupe de 18 joueuses soudées et déterminées à réussir leurs objectifs.” Il mentionne le match contre la VGA St. Maur du 3 décembre dernier, qui "était un vrai test et on a montré qu'on était au niveau collectivement".
Malgré une défaite frustrante (2-1), les joueuses floriacumoises ont réalisé une première mi-temps satisfaisante, lors de laquelle elles menaient au score et ont manqué de peu de faire le break. Le coach est fier de la performance de ses joueuses car elles ont fait face à l'adversité d'une équipe "qui bénéficie encore de moyens de D2 féminine", en mettant le collectif au service du jeu.
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